« Se déplacer est une nécessité et un droit. Peu importe où on habite, chacun doit avoir accès
à une offre de transport adaptée à ses besoins. Les mobilités sont des biens communs qui
doivent être organisés par des services 100 % publics et accessibles à toutes et tous. Tout
l’inverse des politiques menées ces dernières décennies.
Des investissements planifiés et coordonnés iront prioritairement dans les transports du
quotidien pour limiter l’usage de la voiture individuelle : la priorité doit aller à la réduction des
impacts négatifs sur la santé et à la sobriété énergétique, surtout à l’heure du réchauffement
climatique.
Les mobilités actives (marche, vélo, etc.) seront développées et intégrées dans cette
politique. La planification écologique suppose une réorganisation profonde du système existant, traçant une stratégie cohérente et de long terme au service des besoins de la
France, de ses territoires urbains, périurbains et ruraux.
Aujourd’hui, la majorité des déplacements en voiture ne se voit proposer aucune alternative
crédible en transport en commun, en mode doux ou à pied ou à vélo. Il est nécessaire de
diminuer le recours à la voiture individuelle, et pour cela, de réduire les distances
parcourues. Or, la majorité des déplacements le sont pour des motifs contraints : aller
travailler, étudier, faire ses courses. Cela impose l’aménagement des villes en quartiers
accessibles à pied, à vélo et en transport en commun.»