« Apprendre à faire du vélo enfant et pouvoir pédaler jusqu'à un âge avancé, le vélo est un moyen de se déplacer librement, accessible, populaire, économique, écologique et sain. C'est aussi un tissu économique à re-développer localement, de la conception, à la fabrication et à l'entretien, pour répondre aux besoins de tous les français.
Les mobilités douces sont des biens communs qui doivent être organisés et garantis par les services publics et accessibles à tous. Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui, malgré l'engouement des ces dernières années.
Avec la NUPES, des investissements planifiés et coordonnés iront prioritairement dans les transports du quotidien pour limiter l’usage de la voiture individuelle : la priorité doit aller à la réduction des impacts négatifs sur la santé et à la sobriété énergétique, surtout à l’heure du réchauffement climatique.
Les mobilités actives (marche, vélo, etc.) seront développées et intégrées dans cette politique. La planification écologique suppose une réorganisation profonde du système existant, traçant une stratégie cohérente et de long terme au service des besoins de la France, de ses territoires urbains, périurbains et ruraux.
Aujourd’hui, la majorité des déplacements en voiture ne se voit proposer aucune alternative crédible en transport en commun, en mode doux ou à pied ou à vélo. Il est nécessaire de diminuer le recours à la voiture individuelle, et pour cela, de réduire les distances parcourues. Or, la majorité des déplacements le sont pour des motifs contraints : aller travailler, étudier, faire ses courses. Cela impose l’aménagement des villes en quartiers accessibles à pied, à vélo et en transport en commun.»